Un livre très beau et très instructif, écrit par quelqu’un qui sait écrire, illustré par quelqu’un qui sait dessiner. La recommandation de Bernard Leclerc, Monsieur Grand coq, ne peut que confirmer les divers intérêts de cet ouvrage… qui n’oublie pas nos 2 chouettes de montagne.
Infos : association Myrica, Patrick Vaucoulon 20 allée de Bibracte 21240 Talant 03 80 55 64 10
Ascension ou lévitation ? La Choue emploie tous les moyens mis à sa disposition pour poser des nichoirs à Effraie. Cette fois un agriculteur hébergeur dans l’Auxois nous apporte son aide pour fixer un nichoir sur une charpente.
La pose de nichoirs à chouette effraie se poursuit :
Première étape = il y a environ 25 ans 400 nichoirs (300 en Côte d’Or, 100 dans les 2 départements limitrophes de la Haute-Saône et de la Haute-Marne)
Deuxième étape = 200 nouveaux nichoirs en plaine de Saône et dans l’Auxois sud. Pose terminée fin 2023.
Troisième étape = après la comcom de Pouilly/Bligny, nous poursuivons dans l’Auxois avec celle des Terres d’Auxois et dans le Morvan (comcom de Saulieu).
Les prix du bois et du carburant augmentent. Heureusement, celui du bénévolat est stable.
Contrôle printanier des 300 nichoirs à chouette hulotte prochainement. Pas de dates sur le site car trop de personnes viennent sans prévenir et cela perturbe le bon déroulement des visites. Si vous souhaitez participer, vous inscrire (contact) auprès du secrétariat et avoir confirmation de votre inscription.
« La Choue » est de plus en plus sollicitée pour accepter des visiteurs lors de ses sorties. La plupart ne viennent qu’une fois, juste pour prendre des photos de chouettes, sans plus d’investissement dans l’association. Pour des raisons de respect et de protection des oiseaux, pour limiter le nombre de véhicules dans certaines forêts, nous sommes contraints de limiter les dérangements. Il a donc été décidé qu’à partir du 1er janvier 2024, les personnes souhaitant participer à une visite s’inscrivent et que leur inscription soit validée. Pour nos partenaires habituels (personnels ONF et du Parc châtillonnais, financeurs,…) aucune restriction. Pour toute autre personne, il conviendra d’être à jour d’un (ou de plusieurs !) parrainage de nichoir qui permette(nt) de contribuer modestement, mais efficacement tout de même aux dépenses de « La Choue ». Rappel : un parrainage = 30 euros pour 3 ans. Merci de votre compréhension.
La dernière fois, c’était en 1986 ! Mais quelle fois? Une très mauvaise année de reproduction chez les Chouettes hulottes bourguignonnes. En 1986 : 6 jeunes produits pour 120 nichoirs et 3 forêts. En 2022 : 22 jeunes pour 310 nichoirs et 10 forêts. A peine moins pire. C’est la Nature. Les quelques restes de proies trouvés près des jeunes étaient très majoritairement des oiseaux, et même un Orvet. Il faut voir les bons côtés : ce ne sera pas plus mal avant 2058. A moins que le ciel nous tombe sur la tête d’ici là. Et puis, que de temps gagné à ne pas analyser les pelotes de quelques centaines de jeunes. »
Vous pourrez télécharger le bilan 2022 pour y lire tous les détails
Bilan des contrôles hivernaux des nichoirs à Chouette hulotte.
292 nichoirs ont été visités dans 10 forêts différentes. Quelques-uns ont souhaité échapper au confinement en se dissimulant derrière des chasseurs ou en chutant au sol. Les premiers ont été laissés prudemment hors de portée et les seconds ont été reposés. 109 étaient occupés par des Hulottes ou présentaient des traces de fréquentation, avec de fortes disparités selon les forêts :
1 sur 11 dans la forêt au Duc, 3 sur 17 à Buan. C’est bien peu, mais excusable. 7 des 11 de la première forêt avaient été occupés par des frelons au cours de l’été et 6 étaient totalement bouchés, donc inaccessibles pour les Hulottes; 11 des 17 de la seconde dont 8 bouchés. Le passage hivernal justifie bien son intérêt, tant pour reposer les quelques nichoirs tombés que pour vider ceux qui ont été remplis par les frelons. Sans compter les précieuses informations fournies par la capture des adultes et autres observations.
10 sur 14 à Givry (+ 3 remplis par les frelons) et 17 sur 25 à Jugny.
23 avaient été appréciés par la Martre pour ses activités diverses : dépôt de crottes sur le couvercle, stockage de proies à l’intérieur, abri pour un adulte. Nous avons ainsi pu observer 7 Martres de très près. 127 Hulottes ont été vues dont 7 se sont envolées à l’approche. 2 ratées ont été prises lors d’un second passage. Avec des ratios là aussi très variables selon les forêts : 1 adulte pour 14 nichoirs dans le Haut Morvan, 1 pour 5.4 à Cîteaux, 1 pour 1.9 à Saint-Loup, 1 pour 1 à Jugny et même 1 pour 0.8 à Givry. Sur les 120 adultes capturés, 87 (= 72.5%) étaient déjà bagués (de 50 à 100%). 22 appareils photos ont été installés : 6 à Cîteaux, 8 à Jugny et 8 à Saint-Loup/Gergy. Ce système a permis des découvertes fort intéressantes et encourageantes lors des deux années passées (cf. bilans 2019 et 2020 sur le site : www.lachoue.fr) La mauvaise année de reproduction 2020 devrait laisser la place à une année 2021 plus optimiste. Les contrôles de printemps se dérouleront à partir du … printemps (= 20 mars, veille de la Sainte Clémentine et avant-veille de l’anniversaire du Chat).
En partenariat avec la communauté de communes Pouilly-en-Auxois/Bligny-sur-Ouche qui comporte 47 communes, La Choue a débuté une pose de nichoirs à Effraie et Crécerelle.
Une jeune stagiaire, Océane, s’est impliquée dès le début de ce projet pour y faire des repérages dans le sud de l’Auxois afin d’y localiser des sites favorables à la pose de nichoirs. Elle a contacté les habitants pour les sensibiliser à cette initiative et obtenir leur accord. Une grosse partie du travail en fait. C’est cette phase de repérage et de prises de contacts qui prend le plus de temps. Merci à elle.
La deuxième phase pouvait commencer. Le 1er mars débutait la première série de pose.
De l’intervention dans les exploitations agricoles avec l’aide d’élévateurs à la pose à Châteauneuf-en-Auxois, dans le château, tous les cas de figure se présentent et l’équipe de poseurs doit s’adapter au cas par cas.
Pour notre équipe, ce sont à chaque fois des rencontres avec les hôtes qui nous apportent leur aide, échangent avec nous et nous encouragent à poursuivre dans cette voie. Nous tenons à les remercier.
21 novembre 2019, c’était une journée au grand air dans le Morvan pour la Choue. La matinée était consacrée à la pose de nichoirs à Chouette hulotte en forêt de Folin. Belle découverte pour nous, cette forêt privée est superbe, les feuillus ont encore une grande place dans ce massif et les couleurs du feuillage réchauffent l’ambiance frisquette du début de matinée.
Parcourir les allées nommées : Blaireau, Renard, Martre ou bien Loup nous rassure sur la gestion de ces parcelles encore intactes et la place que le propriétaire laisse à la faune locale. Les 5 nichoirs sont posés dans une bonne ambiance avec l’équipe des autunois locaux et des « mousquetaires » habituels. Nous baptisons « Allée des charolais » le dernier emplacement car quelques beaux spécimens nous observent depuis le pré en contre-bas. Comme quoi, les vaches ne regardent pas passer que les trains !
A midi c’est l’heure du casse-croute à la cabane de chasse où les autunois nous ont préparé, par ordre d’apparition à l’image : terrine de Faisan et canard, Sandre à la mayonnaise, Morbier. En dessert, notre pâtissier avait apporté un fameux gâteau au chocolat et pour faire descendre l’ensemble, nous avons débouché différentes boissons locales. L’après-midi était consacrée à de la maintenance sur les nichoirs, pose de système anti-Martre ou encore de pose de tasseaux.
Une visite près de l’étang « Lulu » nous réserve une bonne surprise puisque un couple de Hulotte est bien calé tranquille dans le nichoir. Le mâle n’attendait plus que nous pour être bagué.
Nous terminerons la journée par une « désittellisation ». C’est bien souvent que la Sittelle utilise les nichoirs à Hulotte pour se reproduire. Pour cela, elle maçonne le trou d’envol qui fait environ 15 cm de diamètre pour le réduire à un passage adapté à sa taille. On est toujours impressionné par le travail que ça représente et le nombre d’allers-retours pour arriver à ses fins.
26 août : visite des 15 nichoirs à chouette de Tengmalm de la forêt de La Joux.
Posés en août 2018 en 10 emplacements, 5 x 1 et 5 x 2 nichoirs.
Des 13 premiers, on ne peut que conclure :
– bouteille à moitié vide = quelques petits nids de guêpes, un vieux nid de mésange
– bouteille à moitié pleine = aucune trace de Martre
Le dernier lot de 2 nichoirs remplit la bouteille, ce qui ne peut que réjouir des Bourguignons.
Dans le n°14 : un mulot sec; dans le n°15 : une ponte de 4 œufs de Tengmalm bien groupés.
Oeufs complètement secs (pas étonnant avec la canicule), sans embryons, sans doute abandonnés en début d’incubation par manque de nourriture.
Pour un coup d’essai, ce n’est pas complètement un coup de maître, mais pas loin.
Cela encourage à la pose d’une seconde série de 15 dans une autre forêt franc-comtoise.
Au printemps 2017, un groupe de bénévoles était parti faire connaissance avec une cousine de la Hulotte, du même genre : Strix. Aluco pour notre Hulotte, uralensis pour la cousine (de l’Oural), visitée en Croatie (article Croatie).
Il était convenu de ne pas oublier la troisième représentante européenne du genre : nebulosa en latin, lapone en bourguignon.
Comme ses lieux de vie ne sont pas à la porte à côté et les effectifs flamboyants, nous avons donc ciblé une année à petits rongeurs.
2019 semblait convenir. C’est ainsi que 9 valeureux pionniers ont mis le cap au nord pour rencontrer la belle, ayant même le privilège d’assister au baguage d’une nichée, sous le regard attentif de la mère.
Une Chouette épervière nous a également présenté sa petite famille.
Il n’y a pas eu que les chouettes … Dans ces paysages de taïga, ce fut l’occasion d’observer des espèces nouvelles pour nous comme le Roselin cramoisi ou le Robin à flancs roux. Les distances de fuite des oiseaux étant beaucoup plus faibles que dans nos régions, bon nombre sont plus faciles à approcher tels les Grives litorne et mauvis.
Pour 2020, le programme devrait être plus proche : la Belgique, ses Chevêches et ses bières trappistes dont la présence est plus régulière que celle des lemmings.
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